
Une vaste opération de nettoyage est en cours sur la plaine agricole et s’accompagne de mesures plus larges pour stopper l’arrivée illégale de déchets en tout genre. L’objectif est de
préparer la conversion des terres, qui pourraient à terme retrouver leur vocation maraîchère.
Un exemple qui devrait faire école en Plaine de France, espérons le.
Des pots de peinture vides, des tuyaux, des bidons, des pare-chocs… Et même une carcasse de voiture brûlée.
Le tas de déchets se voit au loin sur la plaine agricole, devenue au fil du temps une véritable décharge à ciel ouvert.
Une vaste opération de nettoyage menée en partenariat avec la région, le conseil départemental du Val-d’Oise et la communauté d’agglomération vient de débuter, afin de rendre à la nature le site
de 300 hectares (ha), soit environ 60 % du territoire communal, aujourd’hui destination privilégiée pour les dépôts sauvages.
Un chantier dont le coût est estimé à 150 000 euros et qui s’avère encore plus important que prévu : si les spécialistes avaient prévu d’enlever environ 300 tonnes de déchets, il semblerait que
les vingt personnes mobilisées pendant environ trois semaines aient en fait à retirer entre 600 et 800 tonnes.
Une fois nettoyée, la plaine située entre la voie ferrée et l’autoroute A115, en bordure de la future forêt de Pierrelaye-Bessancourt, dont les premiers arbres ont été plantés en 2019, pourra à terme retrouver sa vocation maraîchère.
Sur une partie qui n’a pas été polluée par les déchets de Paris, des discussions sont en cours avec les céréaliers, qui exploitent aujourd’hui une grande partie des parcelles, pour une conversion de leurs cultures dans ce qui pourrait devenir le plus grand pôle agricole d’Ile-de-France.