
Le Conseil d’État argue de l’intérêt public majeur qu’aurait cette ligne de métro pour débouter les associations et déroger ainsi au code de l’environnement.
Mais il ne dit rien en ce qui concerne la gare prévue sur le Triangle, à l’écart de toute urbanisation, "en plein champ".
Le recours avait été déposé par une dizaine d’associations contre l’autorisation octroyée fin 2018 à la société du Grand Paris (SGP) pour la création de cette ligne.
Ce n’est donc pas le point final de ce marathon judiciaire.
Le Conseil d’État vient de rejeter le recours déposé par des associations écologistes contestant l’autorisation environnementale pour la construction de cette ligne du Grand Paris Express.
Celle-ci doit relier Le Bourget au Mesnil-Amelot en passant par le Triangle de Gonesse.
Les tunneliers vont pouvoir reprendre leurs travaux, alors qu’ils avaient été suspendus par une décision judiciaire précédente du tribunal administratif de Montreuil.
Un autre pourvoi concernant cette fois l’avenir de la gare du Triangle de Gonesse devra, lui, être examiné par le tribunal administratif de Cergy.
En effet le Conseil d’État reconnaît qu’il n’est pas légitime de considérer que le projet serait un équipement pour les Jeux Olympiques de 2024, argument qui avait été opposé auparavant aux associations requérantes.
Elles se rendront donc à ce futur rendez-vous judiciaire avec un atout supplémentaire.