La police de Macron réprime les lycéens qui refusent sa réforme

N’en déplaise soutiens de Macron, la jeunesse se sent pleinement concernée par la réforme des retraites.
Elle participe au mouvement national actuel en bloquant des établissements scolaires. Plusieurs lycées franciliens étaient ainsi mobilisés dès ce lundi en prévision de la manifestation du 31 janvier.
C’est le cas au lycée Racine , dans le 17ème arrondissement, où élèves et profs protestent ensemble : la police, arrivée sur place rapidement, a gazé les élèves.

Des blocages ont eu lieu également au lycée Lamartine près de la gare du Nord, au lycée Lavoisier dans le quartier Latin, mais également dans des villes populaires de la banlieue : au lycée Jacques Brel de la Courneuve, au lycée Jean Macé à Vitry-sur-Seine, etc.
Dans ce lycée, ce sont plus de 100 lycéens qui étaient rassemblés, trop nombreux pour que la police puisse les  évacuer.


Les revendications portaient évidemment pour le retrait de la réforme des retraites, mais aussi pour la suppression de Parcoursup.


Face à la mobilisation des jeunes, l’État a répondu par la répression policière.

Les policiers ont en effet tenté de casser les blocages en dégageant les poubelles devant le lycée Racine. Sur la vidéo qui circule en ligne, on y voit également une policière gazer un jeune dans les yeux.

 

La mobilisation des lycéens contre la réforme des retraites n’est évidemment pas encore massive.
Mais ces blocus la veille d’une grande journée de mobilisation montrent que la jeunesse se prépare à y participer largement, comme elle l’a déjà fait le 21 janvier.

 

Le gouvernement et le patronat ont peur que les jeunes entrent massivement dans le mouvement et viennent renforcer par leur radicalité les journées de mobilisation organisées par l’intersyndicale.
D’autant plus que les étudiants ne seront certainement pas en reste.


Chacun a bien en tête en effet comment, à plusieurs reprises dans le passé, la mobilisation des jeunes, lycéens, étudiants, salariés, précaires, chômeurs, … a pu faire échouer des réformes antisociales.