+ de libertés d'action pour la commune

restaurer la souveraineté de la commune

refuser l'appauvrissement communal et l'emprise du privé

promouvoir une autre conception de la coopération communale

Née de la grande Révolution de 1789, la commune est mise en cause par l’action coordonnée de l’État et de l’Union européenne. L’austérité des traités la prive de moyens d’action. La crise démocratique de la Ve République se prolonge ainsi à l’échelon communal. Partout dans le pays, des dizaines de maires démissionnent pour dénoncer leur impossibilité de répondre aux besoins des habitant.e.s.

La politique émancipatrice que nous souhaitons conduire passe donc d’abord par la restauration de la souveraineté communale. En réarmant la municipalité, nous voulons faire de notre commune un modèle de la mise en œuvre des solutions citoyennes aux problèmes du quotidien : un lieu démocratique de l’implication citoyenne expérimentant des pratiques novatrices, un point d’appui de la résistance à la politique d’Emmanuel Macron pour préparer le monde de demain.

L’Acte III de la décentralisation entend fondre davantage encore la commune dans des intercommunalités dotées de pouvoirs importants, au risque d’aggraver l’éloignement entre les citoyen.ne.s et leurs élu.e.s. Toutefois, pour garantir la mise en œuvre de nos propositions, nous participerons aux instances intercommunales et notamment au conseil communautaire de l’agglomération Roissy Pays de France pour y faire prévaloir la transparence, la démocratie et une autre conception de la coopération intercommunale.


Voici les premières propositions auxquelles nous avons pensé

 

A vous de les approuver ou non, et surtout de les enrichir par des propositions nouvelles en nous adressant une ou plusieurs contributions

Non reconduction, et si possible annulation, des délégations de service public et mise en place de régies publiques communales ou intercommunales de l’eau, des transports, de la gestion des déchets, etc. pour garantir leur contrôle public et leur cogestion citoyenne

 

Exigence de  l’augmentation des dotations (DGF, maintien de l’autonomie fiscale, compensation à 100% de la suppression de la taxe d’habitation…) et organisation, si nécessaire, d’actions de désobéissance, coordonnées avec d’autres collectivités, pour exiger du gouvernement l’augmentation des dotations de l’État aux communes

 

Refus de s’engager dans les « contrats de maitrise de la dépense publique et de la dette » qui organisent l’austérité des finances locales pour consacrer l’essentiel des ressources à la satisfaction des besoins des habitants

 

Inscription dans les critères de choix des marchés publics la localisation des entreprises, l’impact écologique de leur activité et le respect des droits sociaux

 

Refus de tout transfert facultatif et optionnel de compétences à l’intercommunalité pour préserver la démocratie et la proximité du service public

 

Négociation avec l’agglomération de Roissy Pays de France le retour à la gestion communale de certaines compétences, et notamment la gestion des cellules artisanales et l’office de tourisme

 

Renforcement de la coopération intercommunale avec Ezanville et Le Mesnil Aubry et mise à l’étude une solution institutionnelle permettant de mieux prendre en compte le bassin de vie commun des habitant.e.s de ces 3 communes